La créance de restitution due au vendeur ensuite de l'annulation de la vente, incluant la valeur de la jouissance que la chose a procurée à l'acquéreur qui, s'il est de bonne foi, ne la doit qu'à compter du jour de la demande, n'est pas subordonnée à l'absence de mauvaise foi ou de faute du vendeur. C’est ce qu’a jugé la Cour de cassation dans une décision du 5 décembre (V. aussi, Cass., 3e civ., 5 sept. 2024,...