Dans un arrêt du 30 avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne, réunie en grande chambre, est amenée à préciser la notion de « criminalité grave » aux fins de l’application de la directive « vie privée et communications électroniques » et à se prononcer sur l’étendue du contrôle préalable du juge national sur les demandes d’accès aux données conservées par les fournisseurs de services de communications...