Un plan national pour mieux réguler les trottinettes électriques
« Avec plus de 2,5 millions d'utilisateurs », elles constituent, aux côtés des vélos et des transports en commun, un nouvel outil de la mobilité durable du quotidien ; mais, « leur régulation est parfois insuffisante avec des incivilités et accidents qui se sont multipliés » : les trottinettes électriques sont autant utiles qu’elles posent question, au point que l’exécutif s’est emparé du sujet.
Le ministre délégué chargé des transports a ainsi présenté le 29 mars un plan national de régulation et d'encadrement des trottinettes électriques. L’aboutissement d’un travail de plusieurs mois au cours desquels le Gouvernement a consulté l'ensemble des parties prenantes, utilisateurs, opérateurs, parlementaires, associations, mais aussi familles de victimes d'accidents.
Le plan dévoilé a 3 objectifs :
- protéger, dissuader et éviter les comportements dangereux : le Gouvernement souhaite relever l'âge minimum d'utilisation des trottinettes électriques à 14 ans et renforcer les sanctions pour éviter les comportements dangereux (amendes augmentées de 35 à 135 € pour les circulations à 2 sur un engin ou encore pour la circulation sur des voies interdites aux engins de déplacement personnel motorisés - EDPM) ;
- sensibiliser et évaluer les usages : le Gouvernement créera un Observatoire national de la micromobilité, qui aura pour but de produire des connaissances sur l'usage des trottinettes électriques en France, leur accidentologie et leur impact environnemental ;
- responsabiliser les acteurs et offrir des services de trottinettes en libre-service de qualité, durables et sûrs dans les villes : une charte d'engagements a été signée par les opérateurs de trottinettes en libre-service opérant en France, afin d'encourager au respect du Code de la route par leurs usagers et garantir les conditions de sécurité d'usage de leurs véhicules.