Stabilisation des prix et amélioration du pouvoir d'achat immobilier en 2024, malgré la baisse des transactions
Le 16 décembre, les Notaires de France ont présenté le bilan immobilier de l'année 2024 et les premières tendances pour 2025.
Nous présentons ci-après les points essentiels à retenir :
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Le volume de transactions a chuté de 17 %, avec 780 000 transactions réalisées au cours des 12 derniers mois, contre 935 000 en 2023 et 1,13 million en 2022. On prévoit environ 750 000 transactions pour l'ensemble de 2024 ;
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Entre septembre 2023 et septembre 2024, les prix des appartements anciens et des maisons anciennes en France métropolitaine ont baissé de 3,9 %. Cette baisse se stabilise. Pour le 4e trimestre 2024, la baisse annuelle des prix devrait s'atténuer à -1,6 % en France métropolitaine, avec une stabilité en Province et une baisse de 3 % en Île-de-France. À fin janvier 2025, les baisses devraient continuer de s'amenuir ;
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En septembre 2024, la surface finançable d'un appartement ancien en France métropolitaine est de 55 m² (+1 m² sur un an). La surface finançable d'une maison ancienne est, quant à elle, de 92 m² (+ 3 m² sur un an). Les 9 premiers mois de 2024 marquent la fin de la baisse du pouvoir d'achat immobilier, avec un gain de 3 m² par rapport à 2023 (+ 4 % sur un an) ;
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Le nombre de transactions de terrains à bâtir a presque diminué de moitié en un peu plus d'un an, passant de 75 000 au 2e trimestre 2023 à 43 000 au 3e trimestre 2024 ;
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En 2023, 17 % des ventes de logements anciens étaient des classes F et G. Cette part a diminué à 13 % au 3e trimestre 2024. La part des logements classes A et B a augmenté à 8 % au 3e trimestre 2024 (+ 2 points par rapport au 3e trimestre 2023). En 2023, l'impact de l'étiquette énergie sur les prix des logements a continué de croître. En isolant l'effet de cette étiquette, tout en gardant les autres caractéristiques des logements similaires, on observe que les logements avec une étiquette énergie très économe (classes A et B) ont vu leur prix augmenter, surtout pour les maisons anciennes. Cela signifie que les maisons anciennes avec une meilleure performance énergétique se vendent à des prix plus élevés, reflétant une demande accrue pour des logements économes en énergie.
En résumé, les tendances observées montrent une stabilisation des prix et une légère amélioration du pouvoir d'achat immobilier, malgré une baisse continue des transactions.