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Publication d'une étude sur la rémunération des artistes sur les plateformes de streaming

Le Centre national de la musique a publié la première étude sur l'impact pour les ayants droit d'un passage du modèle de rémunération par les plateformes de streaming dit Market centric payment system (MCPS) au User centric payment system (UCPS). Ce nouveau mode de rémunération, le user centric, se base sur l'écoute effective des abonnés et non sur le nombre des écoutes de l'artiste rapportées à l'ensemble des écoutes générées sur la plateforme. Et selon cette étude, ce mode de rémunération ne permet pas d'améliorer la rémunération des artistes.

Il ressort également de cette étude que ce nouveau modèle :
- limiterait l'aspiration des redevances par les écoutes des utilisateurs intensifs, identifiés dans le modèle actuel ;
- profiterait en pourcentage d'évolution aux artistes dont l'audience est la plus modeste, même si l'impact financier effectif (en valeur) serait plus faible pour ces mêmes artistes ;
- favoriserait une revalorisation de la part de marché du back catalogue et aurait un impact négatif sur la production française ;
- permettrait de réduire l'impact d'une des fraudes existantes qui consiste à réaliser un maximum d'écoutes pour des titres et artistes ciblés. Mais avec la mise en place du user centric, la fraude pourrait évoluer vers le ciblage d'utilisateurs peu intensifs ou inactifs ou encore le piratage de sous-comptes au sein des comptes partagés.

Selon cette étude, le développement de ce modèle devrait être principalement à la charge des plateformes. La charge financière de ces coûts au global pourrait être répartie entre l'ensemble des parties prenantes de la filière (pourrait également s'ajouter une augmentation des coûts de contrôle, compte tenu de la plus grande complexité du système).

Ainsi, comme le fait remarquer l'ADAMI dans son communiqué, « si le user centric permet de lisser les rémunérations du « top 10 » vers les autres artistes, notamment ceux arrivant après la 10 000e place, les effets en termes de valeur sont notoirement insuffisants, voire nuls. »
Elle rappelle que « le débat sur user centric ne doit pas détourner celui, incontournable, sur le partage de la valeur en streaming entre tous les maillons de la création ».