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Les décisions clés de la « COP 26 » contre le réchauffement climatique

Les 196 pays présents à la conférence des Parties des Nations unies sur le climat (« COP 26 ») sont parvenus à un consensus sur les actions à mener pour faire face aux changements climatiques.

Plus de 200 dirigeants mondiaux, ainsi que des dizaines de milliers de représentants de gouvernements, de villes, de régions et d'acteurs non étatiques (entreprises, investisseurs, ONG…) ont participé à la 26e conférence des Parties, ou COP26, qui s'est tenue à Glasgow (Royaume-Uni), du 31 octobre au 13 novembre 2021. Un événement particulièrement important alors que, comme le rappelle le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat publié en août 2021, « le monde n'est pas sur la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C, voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l'ère préindustrielle », objectif à long terme de l'Accord de Paris (d'ici à 2100). Un accord juridiquement contraignant, faut-il le rappeler.

Pour quels résultats ? La COP26 a débouché, le 13 novembre, sur l'adoption du « Pacte de Glasgow pour le climat » permettant notamment de finaliser les règles d'application de l'Accord de Paris ; mais cela reste « en-deçà des ambitions initialement fixées ».

Principales avancées. – C'est d'abord la finalisation de l'Accord de Paris, six ans après son adoption, qui est « rendu pleinement opérationnel, par des règles robustes » : l'adoption de l'article 6, qui prévoit des mécanismes autorisant les Parties à échanger des réductions d'émissions afin d'atteindre leur CDN (contribution déterminée au niveau national), sans double-comptage ; et celle du cadre de transparence renforcée (art. 13), les Parties devant désormais rapporter leurs émissions de gaz à effet de serre de la manière la plus détaillée possible et de façon comparable.

Par ailleurs, le Pacte de Glasgow pour le climat demande aux Parties de rehausser leur ambition dès 2022 dès lors que leur contribution déterminée au niveau national ne serait pas dans la trajectoire de l'Accord de Paris. L'ensemble des contributions nationales seront désormais transmises au secrétariat des Nations unies et feront l'objet d'un rapport de synthèse annuel.

Un programme de travail 2022-2023 visant à la mise en œuvre de l'objectif mondial d'adaptation est créé. Les pays développés s'engagent à doubler la finance pour l'adaptation d'ici 2025 par rapport au niveau de 2019.

La contribution des écosystèmes en tant que puits et réservoirs de gaz à effet de serre et l'importance de les protéger pour atteindre l'objectif des 1,5° sont « ancrées dans les décisions ». La France « regrette néanmoins que les solutions fondées sur la nature, qui permettent d'agir sur la lutte contre le changement climatique ou la gestion des risques naturels grâce aux écosystèmes, n'apparaissent pas dans le texte ».

En outre, et « pour la première fois dans un document de la Convention climat », la réduction des énergies fossiles est mentionnée dans la déclaration finale ; mais, là aussi, la France nourrit un regret : que le terme « disparition progressive » du charbon ait été remplacé in extremis par « diminution progressive ».

Engagements. – Fin des financements à l'étranger de projets d'exploitation d'énergies fossiles non adossés à des dispositifs de captage ou de stockage de carbone, d'ici fin 2022 ; réduction des émissions de méthane de 30 % par rapport à 2020 d'ici 2030 ; rehaussement de la contribution de la France pour la finance climat à hauteur de 7 milliards de dollars par an ; soutien aux « Glasgow Breakthroughs » pour rendre l'innovation et les technologies propres abordables pour les pays en développement d'ici 2030 ; accélération des investissements et de la coopération internationale pour les réseaux électriques verts ; arrêt de la déforestation et de la dégradation des terres d'ici 2030 ; ralliement à la coalition sur l'ambition climatique de l'aviation internationale, pour réduire les émissions du secteur aérien ; signature d'un appel à l'action sur les infrastructures de recharge pour véhicules électriques dans le but d'atteindre le zéro émission du transport routier… : la France s'est également engagée dans plusieurs coalitions pour accélérer sa lutte contre le changement climatique.

 

La COP26 résumée en quelques chiffres et engagements

- 152 pays, qui représentent près de 90 % des émissions de gaz à effets de serre, ont remis des contributions rehaussées ;

- 82 pays ont désormais la neutralité carbone dans leurs objectifs, soit 13 de plus qu'avant la conférence de Glasgow ;

- plus de 100 pays ont accepté de réduire les émissions de ce gaz à effet de serre d'ici à 2030 ;

- plus de 120 pays, représentant environ 90 % des forêts du monde, se sont engagés à stopper et à inverser la déforestation d'ici 2030 ;

- plus de 100 gouvernements nationaux, villes, États et grandes entreprises ont signé la déclaration sur les voitures et les fourgonnettes à émission zéro ;

- au moins 13 nations se sont également engagées à mettre fin à la vente de véhicules lourds fonctionnant aux combustibles fossiles ;

- 39 pays, dont la France, ont signé un accord pour mettre fin aux financements publics à l'étranger de projets d'énergies fossiles dès 2022, l'objectif étant d'orienter les flux financiers internationaux pour soutenir le développement des technologies propres ;

- plus de 40 pays - dont de grands utilisateurs de charbon comme la Pologne, le Vietnam et le Chili – ont accepté de renoncer au charbon, l'un des principaux générateurs d'émissions de CO2.